1 – Préface de mon ami Claude BARTHET
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Avec l’accord de Madame Josée Barthet son épouse.
Préface de mon ami Claude BARTHET – Classe 60 – 1/C
Paul Robert – 1/18° RA – A la Côte 725.
A. DUMAS, oui c’est ANDRÉ , bien-que dans sa jeunesse il a souvent dû être interpellé ALEXANDRE. Ceux qui vont parcourir avec attention sa «brochure» comme il dit, constateront qu’il a hérité de quelques vertus du célèbre écrivain. Pour vous faire profiter de ses mémoires, il a su faire travailler le verbe et la syntaxe avec agilité, souplesse, générosité, subtilité empreints d’une telle aisance, qu’à travers ses mots vous entendrez « l’accent qui chante » et vous sentirez la chaleur du soleil du midi.
André, je l’ai connu tout à fait par hasard au gré d’une annonce sur Internet. Chacun de nous fouillait dans son passé. Pourtant, il y a plus de 50 ans nous nous sommes certainement parlé et même vu, mais où et comment ? Vous le découvrirez lorsque vous lirez son livre.
Sa grande modestie n’a même pas imaginé que son travail de recherche, ses illustrations, ses photos pouvaient intéresser ses amis, les appelés du contingent, tous des conscrits. Et même au-delà, puisque ses pages ont été lues par de nombreux anciens résidents de Paul Robert qu’il revoit chaque année lors de leurs retrouvailles annuelles. Ce qu’il a écrit et décrit, il l’a fait avec son cœur et ses « tripes », ce n’est pas la énième histoire sur cette triste période de la libération de l’Algérie par son peuple mais c’est, comme il le raconte, son VÉCU, avec ses joies, ses peines, ses souffrances, ses malheurs, ses drames et son grand bonheur de s’en être sorti.
Il a eu, nous avons eu sous l’uniforme de l’armée française, du moins un certains nombre d’entre nous, beaucoup d’interrogations sur ce conflit contrairement à la désinvolture des politiques qui ont pris la responsabilité de NOUS y engager. Ceux qui ont vu de près ses terribles conséquences n’en sont pas sortis indemnes, mais le Pouvoir soit disant républicain n’en a eu cure. Sa bassesse sur le traitement de ses soldats, ses auxiliaires et ses dramatiques retombées ne l’ont pas grandi pour autant.
André Dumas est un homme qu’on est fier d’avoir pour ami. Sa convivialité, sa gentillesse, son honnêteté et sa modestie participent avec son « VÉCU » à donner un éclairage original et particulier sur ce sujet. Son histoire que beaucoup ont enduré vous aidera j’espère à mieux comprendre ce qu’était notre vie durant la guerre d’ALGÉRIE. Cette armée de soldats de 20 ans sans expérience pour la plupart, a fait le sale boulot de ceux qui se cachaient derrière leur compte en banque et ne prenaient aucun risque. André Dumas avec sa verve et son tempérament de petit gars du midi vous captivera par l’authenticité de son histoire.
Anatole France a dit :
«ON CROIT MOURIR POUR LA PATRIE :
ON MEURT POUR DES INDUSTRIELS».
Mon ami Claude est décédé à la fin de l’été 2012
alors qu’il s’apprêtait à assister à la troisième retrouvaille
des anciens du 1/18° RA.
Cette année là, ce rendez-vous fut annulé.
Il n’a jamais été reconduit.
Merci Claude,
Je n’oublie pas ton humilité, ton dévouement, ton amabilité, ta bonté, ta bienveillance, ta ténacité, ta persévérance reconnus par tous.
Puisque tu cites Anatole France, je me permets d’ajouter ces trois petites maximes de l’Abbé Pierre,
je suis sûr que tu aurais aimé te les approprier.
‹‹Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir.››
‹‹Avoir souffert rend tellement plus perméable à la souffrance des autres.››
‹‹L’espérance, c’est croire que la vie a un sens.››
Ton ami André.
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De ces années passées, je fais enfin le deuil,
Je ne te pleure plus de la même manière,
J’ai le cœur en sursis et une larme à l’œil,
Des souvenirs de toi des saisons en arrière.
Je n’ai pas oublié nos complices moments,
Ni ces jours de tristesse où nous restions soudés,
Nous étions deux amis, adultes au cœur d’enfant,
Comme des âmes sœurs aux deux destins liés.
Pourtant un beau matin tu m’as lâché la main,
Brisant notre amitié, montant au Paradis,
Espérant ton retour pleurant comme un gamin,
Je suis resté longtemps face au cercueil verni.
Il est de ces rencontres que l’on n’oublie jamais,
De celles qui font partie de notre destinée…
Merci Claude d’avoir été mon Ami…
Anonyme
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Vous pouvez aller maintenant lire
la page consacrée à mon ami Jo.
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