Algeriede1959a1961 – 1/18 RA – Paul Robert – Orléansville

9 bis – Quelques explications quant à la confection de la couverture de cette brochure

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je vous confie dans la plus grande discrétion

(ne riez surtout pas)

que cette brochure deviendra peut-être un jour,

je dis bien peut-être, un livre.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Un grand, un énorme et important travail

de recherche reste encore à faire,

 y parviendrais-je…

Je ne sais, mais la volonté est là, inébranlable.

L’avenir nous dira.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Soyez attentifs à ce suivi.

En attendant, voici les prémices

de ce que pourrait être la couverture de cet ouvrage.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Le titre : «Mon vécu et rien d’autre»

reflète parfaitement mes 28 mois passés

sous les drapeaux

comme en témoignent

les écussons du 9° RA et du 18° RA.

Les photos de mes trois frères d’armes

que je ne peux passer sous silence

tellement ils ont eu pour moi une importance

dans ma vie durant cette épopée.

Nous sommes là, pour la circonstance, tous réunis.

Souvenez-vous, «Les Trois Mousquetaires»,

ils étaient quatre.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

L’appellation «frères d’armes» 

désigne un groupe d’individus

ayant combattu ensemble

lors d’un conflit armé ou d’une guerre.

Ce n’est pas de cette façon

que je vois notre rapprochement.

Je dirai plutôt que nous avons été tous les trois unis

par d’étroits rapports de solidarité

lors de la guerre d’Algérie.  

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Celui qui me laisse le premier souvenir

d’une grande amitié

c’est Joseph Le Clanche. Mon ami Jo.

C’est d’ailleurs grâce à elle,

l’amitié, qui nous liait l’un à l’autre

que j’ai été affecté au chiffre pour le remplacer.

A compter de ce jour

je n’ai plus réalisé de sorties avec le commando.

Mon frère Jo est décédé peu de temps

après son retour de l’armée.

J’ai retrouvé, 50 ans après, ses sœurs et son frère.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je citerai ensuite Étienne Ferracci

avec qui j’ai fait mes classes à Montpellier.

Notre amitié déjà présente durant quatre mois

perdura tout au long de ces 24 mois

passés à Paul Robert.

Je n’oublierais jamais ce qu’il a fait pour moi.

Sans lui, j’aurais été déserteur

et je peux ajouter sans risque de me tromper

que son geste, son audace,

aurait pu lui coûter très cher,

probablement une lourde sanction

comme la prison

et le supplément de quelques semaines,

ce que nous appelions le “rab”.

Étienne, pour le revoir, j’ai dû aller à Ajaccio.

“Papa” ne se déplace pas.

Seuls, ses enfants, ses petits-enfants

étaient au courant de mon arrivée.

Ils avaient pour l’occasion,

organisé une grande réception.

La joie fut à son comble lorsqu’il arriva

et se trouva face à moi.

Quelques secondes d’hésitation

et puis, le souffle coupé, je l’entendis dire

«Je crois que c’est Dumas»

Nos larmes furent retenues assez difficilement

et les échanges sur notre passé

fusèrent de tous bords.

Encore un excellent souvenir

que je n’oublierais pas.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Et enfin, mon frère de cœur, Jean-Baptiste Boutte.

Il est arrivé à Paul Robert

au mois de septembre 1960.

J’étais là depuis un an.

Nous avons tout de suite lié d’amitié,

et dire que ce fut une grande amitié

n’est pas peu dire.

Je peux mais il peut aussi,

nous pouvons tous deux dire

que notre amitié perdure encore aujourd’hui.

Elle est immortelle.

Je suis entré dans sa famille

pour ne plus jamais en sortir.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Couverture de la brochure,

celle qui deviendra peut-être un jour,

un livre.

 Page couverture du futur livre Mon vécu et rien d'autre

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Pas de commentaire »

Pas encore de commentaire.

Flux RSS des commentaires de cet article.

Laisser un commentaire

 

Hamtaro6 |
Ellagemme |
Perdre 30 kgs |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Kylange
| That girl daily
| Lesdeliresdezara