6.ter – A mes amis de Paul Robert et des villages environnants
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Clic sur les photos pour les zoomer.
Clic sur close pour revenir à l’original.
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.C’est à vous, anciens résidents de Paul Robert,
et des environs, que je dédie ces pages.
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En lisant ces quelques lignes, vous retrouverez peut-être des souvenirs qui éveilleront votre passé. Si vous souhaitez nous les communiquer, n’hésitez pas à me contacter. Nous les publierons si vous en faite la demande. Ce blog est aussi le votre.
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A vos plumes, à vos stylos.
Faites-nous partager vos souvenirs.
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Pourquoi attendre que l’instant
soit souvenir pour l’apprécier.
Angélique Planchette
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Quant à moi, je continue à faire
des recherches dans le passé
et c’est ainsi que j’ai découvert
un site qui m’a beaucoup marqué.
Il relate l’histoire
de la famille Banon au Guelta.
J’en donne ici quelques extraits
et je joins le lien pour accéder au site,
au cas où vous n’en auriez pas eu connaissance.
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Pieds Noirs INFO : « Joies et tristesses d’une famille de Colons »
http://destins.notrejournal.info/Joies-et-tristesses-d-une-famille
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Sur ce site vous pourrez lire l’histoire de Paul Banon, et, comme moi,
vous en sortirez bouleversé tellement ce récit est poignant.
Un aperçu…….
En 1920, Paul Banon, âgé de 18 ans, né à Toulon,orphelin de père,
part en Algérie pour y faire des études d’ingénieur en agronomie,
et satisfaire à ses obligations militaires…….
En 1954 – commencent les « événements » d’Algérie .
En 1956 au mois de juillet, Incendie et pillage de BELLOTA
(nous rappelons que cette propriété appartient à un « arabe »),
le gardien SAÏDI Touati tente de sauver les bêtes
dans l’incendie des écuries.
IL A LE NEZ COUPÉ.
Sans l’intervention de l’un des hommes du FLN,
ses enfants auraient être brûlés vifs par le chef du commando.
Je vous laisse lire la suite.
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Mais au-delà de cette touchante histoire,
j’ai créé cette page pour vous faire partager
toutes mes découvertes et les messages reçus
de personnes que vous avez connus.
Par exemple des photos de Taougrite prises en 2008
et même une vidéo que vous pourrez lire en ouvrant ce lien.
http://www.youtube.com/watch?v=L5dzKmAxAOE
http://www.flickr.com/photos/yves_jalabert/sets/
L’Auberge Esapgnole
un site très complet sur l’Algérie
http://l.auberge.espagnole.free.fr/accueil02.htm#video001
et un deuxième offert par Marie-France : Le coin du Brocanteur
https://www.flickr.com/photos/yves_jalabert/sets/72157624997695489/
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Et en plus, des photos inédites du café de Loulou Martin
Alors, vous reconnaissez qui ?
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Je suis sûr que vous aurez envie de prendre connaissance
de ce site sur lequel est relaté l’assassinat de l’Abbé Jean-Marie Jover.
.http://orleansville.free.fr/04%20histoire/histoire%20jover.htm
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Allez, passons aux sujets plus attrayants.
Sachant que nous ne sommes pas tous en possession
de la Monographie de Madame Broche Marguerite,
Je me permets la transmission de cette page
qui est une présentation complète de Paul Robert
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Situation de Paul Robert
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Paul Robert aujourd’hui Taougrite
Quelques toits de tuiles roses où, ça et là émergent des bâtiments blancs parmi les arbres, se détachent sur un paysage de vignobles étagés et de montagnes doucement ondulées, tel apparaît Paul Robert à ceux qui arrivent du Guelta, de Rabelais ou de Renault par des routes sinueuses et pittoresques.
Bâti sur un sous-sol fortement rocheux, « accroché à un promontoire battu par les vents », le village est situé dans la commune de Ténès, arrondissement d’Orléansville, à une soixantaine de kilomètres au Nord-Ouest, longitude Est à 1.57 gr environ, latitude Nord 36°15 (approximativement celle du Sud de la Sicile et de Gibraltar), sur une colline du Haut Dahra qui domine la plaine de Taougrit, dans l’extrémité Ouest de l’ancien département d’Alger, à environ trois kilomètres à vol d’oiseau de l’ancien département d’Oran, à 48 kilomètres d’Inkermann, 98 kilomètres de Relizane, 255 kilomètres d’Oran et 313 kilomètres d’Alger.
Vu d’avion, Paul Robert ressemble à un bateau dont la proue serait l’école, la poupe la mission et le jardin de la famille Alphonse Hermand, à bâbord la gendarmerie (et l’ancien marché) et à tribord, la cave coopérative.
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Et voici maintenant,
l’Histoire de Monsieur SIGAUD Louis
Garde Champêtre de Paul Robert
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Je dois aujourd’hui vous faire part d’un événement que je viens juste de découvrir. Les faits se sont passés à Paul Robert l’été de l’année 1957.
J’ai eu la chance de rencontrer Alain Pastor qui s’occupe des retrouvailles des anciens résidants d’Algérie et plus précisément de la région d’Orléansville. Lorsqu’il a su que j’avais effectué mon service militaire à Paul Robert, il m’a demandé de me rapprocher de Monsieur et Madame Sigaud Robert, les enfants de Monsieur Sigaud Louis le Garde Champêtre de Paul Robert.
« Le Garde Champêtre de Paul Robert, tiens, cela me dit quelque chose »
Aussitôt dit, Ausitôt fait. Je suis entré en contact téléphonique avec ‘‘Les’’ Sigaud et après seulement quelques petits mots de présentation à Madame qui avait décroché le téléphone, je me suis tout de suite senti chez moi tant ce premier contact était agréable et convivial.
Je ne connaissais pas Monsieur et Madame Sigaud Robert mais j’avais eu la chance de connaître Monsieur Sigaud Louis le Garde Champêtre. Nous avons évidemment évoqué des souvenirs concernant sa famille, son épouse, Catherine, le lieu où il résidait à Paul Robert. Je ne me souvenais plus cette petite habitation à l’entrée du Village du côté de Rabelais. Et puis, chemin faisant, parce que nous avons passé ensemble un long moment au téléphone, Madame Sigaud a bien voulu me raconter l’histoire fâcheuse que son beau père avait subit l’été 57.
Je tiens à vous rappeler, me dit-elle, que lors de notre dernier séjour à Paul Robert, nous sentions mon beau-père inquiet. Après une sortie en direction du Guelta, au bord de la mer, il nous avait donné une photo de lui car il sentait une menace planer.
Et de continuer, pour que je comprenne mieux ce qu’elle ressentait.
De mon côté, sans m’expliquer cette impression soudaine, je suppliais mon mari de rentrer chez nous à Cap Laxine, près d’Alger. Prémonition… Alors que nous devions rester encore quelques jours, nous sommes partis le jour même et c’est dans la nuit suivante que l’attaque eut lieu. Comme nous logions dans la baraque en préfabriqué, suite au tremblement de terre de 1954 à Orléansville.
15 août 1955, route effondrée
La chambre où nous devions dormir se révéla traversée et criblée de balles durant cette nuit. Si nous étions restés, je ne serais pas occupée à vous narrer ces événements.
Ouf ! ça fait froid dans le dos.
Voici donc l’histoire où tout au moins une partie de celle-ci.
Derrière ses fenêtres, Monsieur Sigaud Louis, Garde Champêtre à Paul Robert, devina une lueur qui l’intrigua. Il sortit et vit que les meules de blé dans le champ voisin, étaient en feu. Il décida donc de monter au village prévenir soit les militaires, soit le Maire. Il prit son fusil de chasse car il se savait en danger. Il demanda à son épouse, Catherine, de fermer la porte derrière lui et de n’ouvrir à personne. A peine avait-il franchi quelques mètres, qu’il lui sembla entendre sa femme lui crier « Louis, Louis ». Il se retourna et là, face à lui, deux hommes, debout le mettaient en joue. Le coup de feu le déséquilibra, l’atteignant au bras droit. (Son bras gauche était déjà handicapé par un accident de chasse survenu en 1927) Il réussit tout de même à tirer avec son fusil en insultant les deux arabes dont les silhouettes éclairées par le feu paraissaient immenses. Cela dura à peine quelques secondes, les fellaghas se retirant et se mettant à l’abri du talus. Monsieur Sigaud, en courant, regagna sa maison pour faire obstacle à quiconque voudrait trop s’approcher. Il craignait en effet que l’essence soit répandue autour de sa maison afin de tout brûler.
Avant le lever du jour, les fellaghas comprirent qu’il était plus sage de disparaître, ils quittèrent les lieux et les militaires persuadés que personne de vivant ne pouvait se trouver dans la maison, regagnèrent leur base attendant sans doute des ordres plus précis.
Le Garde Champêtre se retrouva seul avec son épouse, laquelle s’était réfugiée sous un lit. La veille, elle avait de très beaux cheveux noirs.
Monsieur et Madame Sigaud Louis avec leur petits enfants.
On voit sur cette photo les beaux cheveux noirs de Madame Sigaud.
Le lendemin de la fusillade, une mèche blanche marquait sa coiffure d’un large sillon.
Les militaires, en effet, étaient arrivés au bruit des tirs et croyant les rebelles dans la maison, avaient tiré toute la nuit sur la maison. Monsieur Sigaud Louis avait donc subi les tirs croisés des rebelles et des militaires.
Personne ne semblait vouloir aller vers la maison criblée de balles et ce fut le meilleur ami du Garde Champêtre, Monsieur Serge Dupont qui se décida, en début de matinée, à se rendre à la maison de mon beau-père et qui fit venir l’ambulance pour le transporter en urgence à Orléansville, il avait perdu beaucoup de sang durant toute la nuit.
Je tiens à remercier très sincèrement Madame Sigaud Nicolle, la belle-fille de Monsieur Sigaud Louis, qui a retracé cet événement tragique avec beaucoup de clarté malgré les nombreuses années écoulées ainsi que Monsieur Sigaud Robert, le fils, qui m’autorise à publier ce récit et d’ajouter la photo de son papa.
Merci Madame et Monsieur Sigaud. Je suis heureux, très heureux d’avoir fait votre connaissance et d’être devenu votre ami par le plus pur des hasards mais ne dit-on pas que le hasard fait parfois bien les choses. Comment pourrais-je dire le contraire.
Nous n’allons pas en rester là, ce serait dommage, et le dire c’est bien mais le faire, c’est mieux.
Lors d’un déplacement à Lannemezan, j’ai eu la chance de retrouver Monsieur et Madame Sigaud qui avaient accepté de se déplacer vers moi afin que nous puissions faire plus ample connaissance.
Nous ne disposions que de très peu de temps mais suffisamment pour relater quelques souvenirs et échanger quelques photos. Depuis, nous entretenons cette nouvelle relation par des appels téléphoniques.
Merci Alain.
Pour les anciens résidants de Paul Robert, voici quelques photos souvenir que Monsieur et Madame Sigaud m’ont confiées.
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Vous qui avez vécu à Paul Robert,
vous qui y étiez bien longtemps avant que je n’arrive,
peut-être vous souvenez-vous du 14 juillet 1957.
Ce jour là, les militaires du 18° RA défilaient dans les rues du village.
Les résidants étaient venus nombreux pour les applaudir.
Si vous vous reconnaissez, laissez-moi un commentaire.
Photo offerte par Madame Sigaud Nicolle
Vous reconnaissez probablement les lieux et même s’il est difficile
de discerner des personnes, je pense que la dame
qui se trouve au premier plan sur la droite
avec des petites lunettes saura se reconnaître.
Après la cérémonie du 14 juillet, il y eu la remise des médailles.
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Madame Sigaud vient de m’envoyer un article de journal,
rédigé le 15 juillet 1957,
au lendemain de cette cérémonie à Paul Robert.
Lisez, les souvenirs reviendront malgré les années écoulées.
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Le 14 juillet a été marqué cette année par diverses cérémonies qui, en raison des circonstances, ont revêtu un caractère particulièrement significatif.
A 9 heures, toute la population civile, parmi laquelle plusieurs centaines de musulmans et de nombreux anciens combattants, groupée autour du Chef de Bataillon Quéchon, de Monsieur Olivier Irénée, délégué spécial, du lieutenant Loubignac Chef de la S.A.S, des Officiers du 1/18° RA, avait lieu le lever des couleurs.
Un détachement du 18° RA rendait les honneurs.
Le Capitaine Puy, adjoint au Commandant Quéchon, donne une allocution d’une haute tenue patriotique, invite les Français d’origine et les Français Musulmans, à marcher la main dans la main.
A 19 heures, devant le front des troupes, Messieurs Louis Sigaud, Garde Champêtre et Paul Caponi agent technique des eaux et forêts, recevaient des mains du Commandant Quéchon, la médaille commémorative du maintien de l’ordre en Algérie.
Un impeccable défilé, suivi d’un feu de camp magnifiquement organisé et animé par de véritables artistes amateurs, clôturèrent cette belle journée.
Tous nos compliments et nos remerciements à Messieurs les Officiers, Sous Officiers et Soldats du 1/18° RA et nos vives félicitations à Messieurs SIGAUD et CAPONI pour cette distinction bien méritée.
Remise de médailles à Louis Sigaud et Paul Caponi
par le Commandant Quéchon.
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Je vous ai déjà présenté :
- Jacques Torrès : Site : http://orleansville.free.fr
- Jacques Torrès : e-mail : tsiraoute50@sfr.fr
Allez visiter ce site plein d’images et de documents sur cette région.
Il a aussi écrit un livre de 280 pages composé de 2 Tomes.
Tome 1 – Les semailles.
Tome 2 – Les racines et l’arrachement
ci-joint, le lien pour y accéder :
http://babelouedstory.com/bibliographies/orleansville/orleanville.html
- et Alain Pastor Président de l’Amicale de la Plaine du Cheliff et du Dahra.
C’est grâce à son aide que j’ai pu entrer en contact avec Monsieur et Madame Sigaud Robert, les enfants de Monsieur et Madame Sigaud Louis, le Garde Champêtre de Paul Robert.
C’est cette année, à la Pentecôte, le samedi 30 mai 2009 plus exactement, que j’ai fait la connaissance de Jacques Torrès, Alain Pastor et Marie-France Catherine avec laquelle nous communiquons souvent par e-mail. Je connais très peu Marie-France, je ne l’ai vu que quelques minutes pendant lesquelles nous n’avons échangé que quelques mots mais j’ai tout de suite été attiré par sa gentillesse et plus tard par son enthousiasme et son élan toujours présent lorsque je lui demande quelques petits services. C’est une nouvelle relation de là-bas que j’apprécie beaucoup. J’espère Marie-France que nous garderons longtemps ce précieux contact.
Plus tard, j’ai appris que j’aurais dû me rendre aux retrouvailles, le dimanche pour retrouver des anciens résidants de Paul Robert. Dommage pour moi, j’avais ce jour là des obligations que je ne pouvais pas remettre.
Peut-être aurais-je à la Pentecôte de 2010, plus de chance. Il me tarde de savoir.
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Mais la première ancienne résidante de Paul Robert à m’avoir contacté suite à la lecture de mon blog, c’est Huguette Cortès, aujourd’hui, Madame Cellier.
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C’est par mon ami Etienne Ferracci, (appelé du contingent, comme moi) qui demeure à Ajaccio, que j’ai appris que la famille Sentenac habitait le département de la Corse. J’ai cherché, longtemps, longtemps, et finalement j’ai trouvé, (rien ne sert de courir….) tout d’abord, le fils, Robert Sentenac, il avait 3 ans en 1961 lorsque j’ai quitté Paul Robert. Nous avons longuement bavardé et il m’a communiqué les numéros de téléphone de sa maman, Madame Sentenac, (aujourd’hui âgée de 89 ans, elle est en maison de repos) et de sa soeur Joëlle Raggi, née Sentenac. Elle avait 6 ans lors de ma libération. Avec la maman et Joëlle nous avons échangé nos souvenirs et j’ai pu constater que si les enfants étaient trop jeunes pour se rappeler des détails, la maman, malgré son âge avait encore une bonne mémoire. J’ai compris qu’elle prenait beaucoup de plaisir en ma compagnie. Le soir même j’ai envoyé un mail à Joëlle et quelques photos de son ancien village.
Et de fil en aiguille, ainsi va la vie, Joëlle a bien voulu me confier les coordonnées de Madame Berthelot Odile née Olivier. Aussitôt dit, aussitôt fait, dès le lendemain, je téléphonais au Pradet dans le département du Var et j’entrais en communication avec Odile Olivier. Une dame que je n’ai pas connue à Paul Robert, elle avait quitté le village depuis deux ans lorsque je suis arrivé. Mais qu’à cela ne tienne, il en fallait bien plus pour nous arrêter. Comme il est bon de relater des souvenirs, d’évoquer le passé et parler des habitants de ce petit village. Quelques jours plus tard, je lui envoyais un CD plein de photos. Odile m’a donné le numéro de téléphone de Madame Margueritte Broche que je dois appeler.
Je viens d’apprendre par Madame Berthelot Odile, le décès de Madame Sentenac. Il s’agit de la dame de 89 ans que je venais de retrouver et que j’avais eu au téléphone. J’évoque notre entretien ci-dessus. Je veux dire à ses enfants, Joëlle et Robert, combien je suis avec eux par la pensée. Perdre un être cher est une épreuve bien douloureuse. En ce moment si pénible, je ne peux que leur offrir l’assurance de mes plus affectueux sentiments et je leur adresse toute ma sympathie. Acceptez, Joëlle et Robert, mes condoléances les plus sincères. André.
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Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises.
Prenez vite connaissance de ce message.
Il s’agit du petit Kader Elketroussi,
à Paul Robert il était surnommé Daka.
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C’est après avoir lu mon blog qu’il a décidé de m’envoyé ce premier message (mais il y en a eu d’autres qui ont suivi). Il s’agit d’un algérien de Paul Robert qui résidait à l’époque dans le village et qui avait 9 ans en 59. Il est probable que certains d’entre-vous l’aient connu. Vous serez surpris (e) par sa mémoire et peut-être y retrouverez-vous des noms de gens qu’il fait bon entendre et qu’il est agréable de retrouver.
Je vous laisse lire son histoire :
Bonjour, C’est avec une grande émotion que j’ai parcouru votre blog, lu votre histoire et revu des images qui m’ont rappelé de nombreux souvenirs. En effet je suis natif de Paul Robert mais à l’époque de votre histoire j’avais neuf ans. Je tenais à vous féliciter pour le nombre de documents et photos collectés.
En ce qui concerne Mr Sigaud, je m’en souviens très bien. En effet, sa maison était à la sortie du village et par ailleurs il était un voisin immédiat de mes oncles maternels (sur la route allant à Renault) de plus j’avais reçu de ses mains (peut-être d’une main seulement car il me semble qu’il était infirme d’une main) une bonne raclée à l’aide d’un bâton sur les pieds nus !! J’avais été accusé à tort d’un vol dans l’école, en effet le voleur a été retrouvé après, mais cela est du passé et paix à son âme.
De plus, j’ai lu que le garçon de café était appelé « Ali Martin » je tiens à rectifier, on l’appelait « Ali Loulou » en effet le café et l’épicerie appartenait à Mr Loulou Martin dont je me souviens très bien puisque je passais des journées chez lui à jouer avec son petit fils Jean-Michel fils de Michel (Mimi) que j’aimerais bien rencontrer si possible.
Par ailleurs si j’ai bien compris la situation de votre habitation, il me semble que nous étions voisins immédiat en effet il n’y avait qu’un jardin voir un verger avec des cyprès qui nous séparaient à condition que votre lieu de vie était à l’angle de la rue qui montait vers le PC et la rue principale et en face la cave coopérative. Merci de me le confirmer ou de l’infirmer. Je crois le PC comme votre maison appartenaient à Mr Tourrenc.
Par ailleurs nous étions je crois pratiquement la seule famille arabe qui habitait le centre du village dans la propriété de la famille Rivière dont mon père gérait les biens à savoir Mr Ketroussi A ; de plus notre maison donnait sur la rue principale (grand portail en fer) et sur la rue du milieu qui allait à l’église nous étions de ce côté face à la maison de la famille Poisson dont la fille Annie est sur une de vos photos.
Bref je pourrais encore vous dire plein de choses si non que mes copains de jeux et de classe étaient Serge Pommier, Georges fils d’Achille le Forgeron, Gérard et Chantal Marceau, Nicole Velty sa mère était sage femme, je crois que cette dernière habitait la cave coopérative. Je n’oublie pas l’instituteur Mr Sanmartin et sa fille Fernande et encore Hervé Galice.
Si jamais des infos sur ces gens existaient je serais heureux d’entrer en contact. Encore bravo pour ce superbe moment que j’ai passé sur votre site.
Kader El Ketroussi (petit on m’appelait plutôt DAKA qui est une contraction d’Abdelkader dans la région). Merci de m’adresser toutes infos. J’ai juste une question : « Avez-vous pu identifier les deux civils sur la photo de l’inauguration du monument aux morts ».
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J’ai bien évidemment répondu à Daka et dès le lendemain, je recevais sa réponse que je vous fais partager. Ainsi vous découvrirez 50 ans après, le petit Daka que vous avez connu lorsqu’il avait 9 ans. Si vous avez pour lui des réponses que je n’ai pas. Prenez connaissance de ses messages et n’hésitez pas à faire le pas des retrouvailles. C’est une main tendue.
Bonjour,
Merci pour votre réponse après vérification il n’y a aucun doute nous étions voisins, en effet seul un jardin séparait notre habitation de celle où vous étiez et de notre terrasse on voyait cet arbre qui cachait le toit et donc la maison. En ce qui concerne Nahet Abdelkader je le connais bien c’était un ami de mon frère aîné , ils avaient le même âge, il a eu le même instituteur que nous Mr SANMARTIN. Il travaillait effectivement à la Mairie de PR et je crois me souvenir que c’est mon père qu’il l’avait fait rentrer à la Mairie.
En ce qui me concerne je vis à PARIS, depuis 45 ans, où j’ai effectué mes études secondaires et supérieures, Docteur en Gestion, dans l’expertise comptable avec ma compagne nous avons une société et de plus je suis Maitre de conférences, associé, à l’université de PARIS EST. J’ai parlé avec ma sœur ainée, résidant à Marseille, qui se souvient très bien de Yolande Cortés paix à son âme. Je pense avoir reconnu les deux civils sur la photo, mais je ne peux m’avancer de façon définitive sans avoir préalablement effectué quelques vérifications.
Si vous êtes en contact avec la famille SIGAUD peut être que cette dernière a encore quelques relations avec les anciennes familles de PR, si c’était le cas merci de lui demander lesquelles. Plus particulièrement la famille MARTIN Loulou (qui ne doit plus être de ce monde) mais en revanche son Fils EMILE et son petit fils Jean Michel ce dernier devrait avoir mon âge à savoir environ 59 ans. Mais cette demande n’est pas exclusive, en effet il me serait agréable d’avoir des nouvelles d’autres personnes.
A Bientôt
Kader EL KETROUSSI
Bonsoir,
Merci pour votre réponse.
Pour le mail de NAHET je suis preneur, pour ce qui est de votre deuxième domicile il n’est que de l’autre côté de la rue, en effet la tourelle surplombant le PC donnait sur notre maison, par la rue du « milieu » c’est à dire en laissant le château d’eau dans le dos. Bref dans les deux cas de figure nous avons été voisins. Madame SENTENAC me dit quelque chose je crois que la maison était dans la grande rue, celle du café de Loulou MARTIN.
Si Madame BERTHELOT, dont le nom ne me dit rien, peut être qu’il s’agit de son nom marital, si toutefois elle était de PR, dans tous les cas si cette Dame pouvait me fournir des informations concernant les Familles MARTIN, POMMIER Serge frère de Yolande, leur père avait été tué dans les champs, Georges fils d’ACHILE le forgeron (que l’on appelait à l’époque poil de carottes puisqu’il était roux) dont j’ai oublié le nom de famille hélas mais c’était vraiment mon meilleur copain je crois que son frère aîné s’appelait CLAUDE, la famille VELTY et particuliérement NICOLE, blonde à l’époque, qui était ma camarade de classe, la Famille de l’instit SANMARTIN, sa fille Fernande et son Fils CHARLES, la Famille MARCEAU les enfants Gérard et sa soeur Chantal.
Voilà quelques noms de famille qui pourraient déclencher d’autres souvenirs et émotions.
En effet j’ai réessayé le blog je n’ai pu trouver les coordonnées de Mme BERTHELOT si vous avez son mail je serais ravi de l’avoir.
Par avance merci et à bientôt
Cordialement
KADER EL KETROUSSI
Bonsoir,
Encore merci pour vos informations, promis dés qu’un contact sera pris avec Nahet, je vous tiendrais au courant.
En ce qui concerne les photos j’ai bien reconnu toutes ces vues, les 2 photos où l’on voie votre échelle donne sur la petite rue qui longe la cour de votre PC, c’est à dire parallèle à celle par laquelle vous entriez, le toit des maisons que vous apercevez l’une avec un arbre c’était mon habitation. Bien sur j’ai reconnu l’école où j’étais élève.
J’attends impatiemment un éventuel contact avec Mme BERTHELOT et ce d’autant plus que son nom de jeune fille à savoir OLIVIER me rappelle un certain Mr Marcelin OLIVIER dont le fils s’appelait Yves qui était un peu plus âgé que moi et était un copain de mon frère aîné.
Encore merci et à bientôt
Cordialement
KADER EL KETROUSSI
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Mes amis de Paul Robert
ont sans doute en mémoire
cette demoiselle arrivée dans le village
et conduite au PC chez le Commandant.
Il s’agissait de Célou.
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Je disais donc que j’avais eu l’agréable surprise de recevoir un commentaire de Marcelle Caumartin, qui venait, comme El Ketroussi, de lire mon blog et me disait son souhait de correspondre.
Marcelle Caumartin, la dame du Guelta, vient de m’envoyer quelques photos et accepte d’écrire quelques lignes de son passé, de l’enfance à l’adolescence. Elle m’a confié qu’elle n’aimait pas son prénom. Elle préfère qu’on l’appelle Célou.
Bonjour André,
Vous avez noté dans votre blog, l’adresse du site:
«Joies et tristesses d’une famille de «Colons»
Il s’agit de la famille Banon qui résidait au Guelta. Leur maison était à la sortie du Guelta en allant sur Picard. Dans le récit, on parle de Monsieur Trofimoff chez qui je faisais le ménage pendant les vacances. Je me souviens que Madame Banon conduisait une traction. Nous connaissions deux militaires dont je ne me souviens plus les noms et en plus, je ne retrouve pas leurs photos. Mes parents les invitaient le dimanche pour le repas de midi. Je voudrais vous faire partager une petite anecdote. Un jour, j’entends le bruit du moteur d’une Jeep. Par curiosité, je m’avance et je la vois stationner devant chez nous. C’était un militaire que je connaissais, il était très gentil et je note au cas où il lirait votre blog pour qu’il se reconnaisse, qu’il avait avec lui un joli petit chat noir.
Célou à Ténès, elle avait 15 ans
Ô! Surprise, c’était moi qu’il venait chercher.
Le Commandant veut vous voir, me dit-il, je dois vous ramener au PC.
Et nous voilà partis. Je m’équipe d’un casque et je monte devant à côté du militaire. Il devait avoir peur de me perdre car il roulait très lentement. Moi, je pensais à la drôle de tête que je devais avoir sous cette coiffure. Nous arrivons devant le PC par la grande rue, je ne savais pas où me mettre, je m’imaginais que tout le monde me regardait.
L’entretien avec le Commandant se passa fort bien. Il me proposa de travailler à l’ASSRA et bien évidemment, j’acceptais tout de suite car je devais commencer dès le lundi suivant.
Devant le PC mon chauffeur m’attendait pour me ramener chez moi. Mes parents étaient très contents mais je me faisais quand même du souci car c’était la première fois que je devais quitter ma famille.
Les jours s’écoulent à une vitesse folle et arrive ce moment tant attendu. Départ pour Paul Robert avec un 4/4 qui me prend devant la maison. Nous rejoignons le convoi et en route pour l’aventure. Entre Le Guelta et Paul Robert nous prenons trois filles avec lesquelles je vais travailler. Je me souviens que la troisième s’appelait Aïcha. A notre arrivée à Paul Robert, on nous a débarqué au mess des officiers pour nous présenter et on nous a ensuite conduit à notre nouveau domicile. Il s’agissait d’une chambre/cuisine, les wc étaient à l’extérieur et nous n’avions qu’une bassine pour faire notre toilette. Notre travail consistait à faire des soins dans les Douards, emmener de la nourriture et pacifier. Nous devions visiter les Douards tous les jours. Je parlais très bien l’arabe ce qui facilitait nos interventions. Nous étions toujours reçus avec le thé à la menthe, c’est la tradition. L’hospitalité des algériens n’est pas une légende, ils n’ont rien ou pas grand chose mais ils partagent tout. Plus tard, je suis allé travailler à Zéboudja à la SAS d’Hanoteau dont le Lieutenant Karrière avait le commandement. Quelques mois plus tard, mon papa est devenu le chauffeur de ce lieutenant et moi sa secrétaire.
Monsieur Caumartin. Il a 28 ans
Monsieur Caumartin militaire
Il est décédé le 31 août 1978, j’ai beaucoup aimé mon père.
Avec lui, j’allais pêcher l’Ombrine,
Voici une belle prise réalisée par papa Caumartin. L’Ombrine est aussi appelée loup des Caraïbes aux Antilles. Les ombrines sont comestibles et leur chair est très appréciée. Je me souviens qu’il ne fallait pas faire de bruit, pour moi c’était très difficile mais ce n’était que du bonheur. Se sont des souvenirs de mon enfance que j’évoque avec difficulté. Je suis née à Mostaganem et je dois bien l’avouer, j’ai eu une petite enfance normale au Guelta avec une maman très sévère. J’avais une sœur née en 1944 et un frère né en 1947 puis dans le tard, une nouvelle sœur née en 1954, c’était l’année du tremblement de terre à Orléansville. Je me souviens un peu de mon parcours scolaire au Guelta, à Paul Robert et à Renault. Mon instituteur était Monsieur Capel qui avait aussi une maison au Guelta. J’ai passé mon certificat d’étude au Guelta. Mon dernier instituteur était Monsieur Jacques Delors. C’est après avoir obtenu ce petit diplôme que j’ai commencé à faire des ménages chez les Trofimoff puis chez le Docteur Labador car il fallait que j’aide financièrement mes parents. Mon papa a dû s’expatrier à Ténès car il ne trouvait plus de travail sur place. Plus de papa, plus de maman, nous étions seuls au Guelta et le soir nous prenions nos matelas pour aller dormir à la gendarmerie par mesure de sécurité. Je garde aussi un très bon souvenir de mes grands parents qui m’ont apporté beaucoup dans mon enfance.
J’aurais encore beaucoup à raconter sur mon passé mais je préfère m’arrêter là pour le moment. Je vous remercie pour votre blog qui m’a permis de remonter dans le temps et de revivre des instants jamais complètement oubliés. Célou.
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Le temps me manque pour établir tous les contacts que je souhaite joindre, c’est la raison pour laquelle j’ai beaucoup tardé avant de téléphoner à Madame Margueritte BROCHE qui réside actuellement à Marseille. C’est grâce à la gentillesse de Madame Berthelot Odile que j’ai eu ses coordonnées. Nous sommes aussitôt en pays de connaissance car elle connaît bien le Gard, le département dans lequel je réside. Son papa était d’Uzès et sa maman de Cavillargues. Il paraît que papa Broche aurait aimé avoir à sa table le dimanche midi, un militaire gardois pour parler un peu de sa région. Puis au cours de notre discussion j’apprends qu’elle s’intéresse beaucoup à l’histoire de Paul Robert. Elle à d’ailleurs écrit une monographie qu’elle doit me faire parvenir. C’est super…. Nous évoquons ensemble les souvenirs de ce village qu’elle a quitté voilà plus de cinquante ans. Elle se souvient de l’ancien maire Monsieur Aigraud tué par l’ennemi alors qu’il travaillait dans son vignoble. Nous parlons du Maire Monsieur Sanmartin dont j’avais oublié le nom. Elle m’apprend qu’il venait d’Alger, chose que j’ignorais. Le Docteur militaire Sangline fait aussi parti de ses souvenirs. Je n’en ai aucune souvenance. Il faut dire aussi que je ne suis jamais allé à l’infirmerie et que ce médecin était peut-être déjà parti lorsque je suis arrivé. Nous évoquons la famille Sigaud, elle me dit que René, le frère de Robert que j’ai eu l’occasion de rencontrer, est décédé. Elle se souvient très bien de El Ketroussi ce petit garçon de 9 ans et elle me dit que son papa était le maire adjoint. Avant de nous séparer, je lui propose quelques photos de PR ce qu’elle accepte tout de suite.
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Vous souvenez-vous de l’épicière de Paul Robert, Madame Martin Huguette. Au moment où j’écris ces lignes, elle a 79 ans. C’est la belle-fille de Monsieur Martin Edouard dit Loulou, c’est la femme de Monsieur Martin Michel décédé. Martin Edouard était le Maire du Dahra. L’épicerie à Paul Robert était attenante au bar où nous allions de temps en temps boire la petite canette. Quant à l’épicerie, on s’y rendait surtout pour acheter nos pommes de terre pour faire quelques frites afin d’améliorer l’ordinaire. Huguette Martin nous accueillait toujours avec le sourire. Elle m’a confié que son beau-père Edouard, ne la voulait pas au bar, il y avait selon lui trop de risques avec tous ces militaires. Elle aussi se souvient bien du petit El Ketroussi et elle a tout de suite accepté que je lui communique son numéro de téléphone. Son fils, Jean-Michel Martin, avait le même âge que le petit Daka avec lequel il jouait souvent dans le magasin. Je vais sans le vouloir occasionner des retrouvailles entre ces deux petits gamins. Elle me parle de Monsieur Dedebant qui est un cousin à Edouard. Nous avons échangé des adresses e-mail et maintenant nous allons correspondre, probablement avec Jean-Michel dès qu’il me contactera.
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C’est Madame Margueritte Broche, qui m’a donné le nom marital de Mademoiselle Annie Poisson. Elle s’appelle aujourd’hui Madame Brunet. Et me voilà à nouveau, lancé dans les recherches mais je vais avoir sans doute des difficultés à trouver car je n’ai pas le prénom de Monsieur Brunet. Alors, je vais à la pioche ou comme on dit souvent, au petit bonheur la chance. Enfin, je trouve un Monsieur Brunet, il s’agit de Daniel. Je compose aussitôt son numéro de téléphone, c’est Madame Brunet qui décroche et bien évidemment, je crois avoir Annie Poisson. Il n’en est rien, Madame me passe Monsieur et lorsque je lui parle de ma recherche, j’apprends qu’il s’agit de sa belle sœur. Et tous les deux nous partons dans une discussion sur mon passé en Algérie, sur mes retrouvailles, sur mon blog. Il me dit qu’il était à Oued Fodda en 1956. Quant à moi, j’ai eu l’occasion de faire quelques missions en ce lieu. Nous sommes donc branchés sur la même longueur d’onde. Il me parle de la Centrale Hydraulique et je lui dis mes moments de méditation devant le lac Lamartine. «Ô temps, suspends ton vol. Et vous, heures propices, suspendez votre cours. Laissez-nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours». Mais plus sérieusement, revenons à Monsieur Brunet Daniel dont j‘apprécie beaucoup la gentillesse. J’échange avec ce Monsieur que je ne connaissais pas il y a encore quelques minutes comme avec des amis que je connais depuis des dizaines d’années, c’est vous dire si le courant passe bien. Il me confie volontiers les numéros de téléphone de son frère Monsieur Brunet Claude. Nous nous promettons de garder le contact. Et me revoilà en train de composer le numéro de téléphone que je viens d’obtenir. Ça sonne, quelqu’un décroche, une voix de femme : Allo, Madame Brunet – Oui – et me voilà reparti dans mes explications qui ont tout d’abord pour but de me présenter. Lorsque je prononce son nom de jeune fille, je comprends alors qu’elle a davantage confiance en mes propos. Elle m’apprend qu’elle résidait en Suisse, qu’elle était enseignante et qu’elle habite aujourd’hui à St Raphaël dans le département du Var. Elle était aux retrouvailles de Pentecôte où elle a rencontré Madame Cellier Huguette née Cortès qui lui a fait part de notre conversation téléphonique. Je lui parle de mon ami Jean Mouthon qui l’invitait à danser à chaque fête que l’on organisait à Paul Robert. Elle m’avoue ne pas se souvenir. Mais vous qui avez lu mon blog, vous vous souvenez sans doute de cette gentille dame qui habitait tout près du Poste de Commandement. Je vous ai parlé de son amabilité, de sa bienveillance, de sa douceur, de sa bonté, les adjectifs ne sont pas assez nombreux, pas assez riches pour dire à quel point nous l’estimions, nous l’aimions. C’est elle qui venait dans la cour du PC et qui avec son gentil sourire nous proposait les œufs frais de son poulailler. Cette dame avenante au possible était la grand-mère d’Annie Poisson. Les sentinelles étaient tellement habituées à la voir s’introduire dans nos lieux, que jamais aucune ne l’a interpellé. Je viens d’apprendre, et cela ne m’a pas surpris, qu’elle recevait en permanence des lettres des militaires qui avaient retrouvée la vie civile. Tous voulaient lui témoigner leur reconnaissance. Nous échangeons avec Annie, nos adresses e-mail et dans la soirée, je lui envoie un petit message en lui joignant les photos de mon ami Jean. Peut-être nous reverrons-nous en 2010 à la Pentecôte à Mauguio dans le département de l’Hérault.
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Les liens utiles à découvrir
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Mort de Paul Robert
http://cheliff.org/portail/?q=node/122
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Vous avez dit Paul Robert ?
L’inventeur du Petit Robert.
Paul Robert – Les racines d’un dictionnaire.
Christian Lapeyre.
http://alger-roi.fr/Alger/portraits/pages_liees/13_paul_robert_pn109.htm
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Information sur Taougrit
https://fr.wikipedia.org/wiki/Taougrite
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Les ruines romaines de Taougrite
http://fr.ask.com/youtube?q=paul+robert+algerie&v=5bSid5Wnysk&qsrc=472&qo=semQuery
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Taougrite aujourd’hui.
Carte, itinéraires et plan.
Photos dans la colonne « ville »
Plan dans la colonne « géographie
http://www.annuaire-mairie.fr/ville-taougrite.html
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Noms anciens et actuels
des villes d’Algérie
http://www.editions-harmattan.fr/auteurs/article_pop.asp?no=7272&no_artiste=5768
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Carte détaillée entre Taougrite,
Aîn Mérane et Chlef
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Je ne sais si vous avez eu connaissance
de ce document.
Il me paraît nécessaire de l’apposer ici
afin que chacun puisse en prendre connaissance.
Zoomer pour lire le document.
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Fin provisoire de cette page.
Je reviendrai vers vous
dès que j’aurais de nouvelles informations
à vous communiquer.
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Merci de votre visite
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