Algeriede1959a1961 – 1/18 RA – Paul Robert – Orléansville

2 – A mon ami Jo – Joseph Le Clanche mon frère.

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Merci Jo !


Janvier 2009, j’ouvre ce blog que je dédie à mon ami Jo. Copie de Sans titre 1 

 Jo

Je l’ai connu lorsque je suis arrivé en Algérie au mois de septembre 1959.

Copie de jo

 Nous étions tous deux affectés aux transmissions du 1/18° RA à Paul Robert. 

 Il était chiffreur-régulateur, j’étais radio-phoniste.

Lorsque je suis arrivé, il travaillait à son poste depuis un an. Nous avons tout de suite sympathisé et j’ai beaucoup appris à ses côtés. Il était toujours de bon conseil.  Petit à petit nous sommes devenus de vrais amis, des inséparables. Quand il a eu connaissance de la date exacte de sa libération, il a demandé à l’Adjudant des transmissions l’autorisation de me former pour que je puisse prendre  sa place. Durant les jours qui ont précédé son départ, il m’a appris à coder et décoder les messages reçus ainsi que les messages à transmettre afin que je sache le remplacer. Au début du mois de juillet 1960, il est parti vers une autre vie. Le Commandant m’a nommé Brigadier le 18/08/60 et m’a donné la responsabilité du Chiffre que mon ami avait auparavant.

J’étais fier, très fier de prendre sa place, d’occuper son poste. J’occupais même son lit avec notre Minouche. Copie de Sans titre 1Copie de Sans titre 1

MinoucheCopie de Sans titre 1Copie de Sans titre 1 Copie de Sans titre 1   Minouche1

Dès son arrivée en France, il commença à m’écrire. Nous avons toujours correspondu, même lorsque j’ai retrouvé la vie civile.

Puis un jour, à la réception d’un courrier en provenance de sa ville, j’avais reconnu le tampon de la poste, je fus très surpris par l’écriture qui mentionnait mes coordonnées sur l’enveloppe.

J’avais comme un mauvais pressentiment, il fut très vite vérifié. La lettre était écrite par sa femme, elle  m’annonçait sa disparition. Il était mort le 3 septembre 1962 alors qu’il exerçait son métier d’ostréiculteur.

Il résidait dans le Morbihan. J’ai tout de suite répondu à ce courrier en expliquant qu’il m’était impossible de me déplacer pour assister aux obsèques.

Je ne pouvais faire face à une telle dépense. Ce fut la fin de nos relations. Je n’ai plus jamais eu de nouvelles de la famille de mon ami, de son épouse.

Aujourd’hui,  je suis à la recherche de parents ou amis qui l’auraient connu dans la vie civile ou à Paul Robert entre 1958 et 1960 et qui voudraient bien prendre contact avec moi afin d’évoquer et d’échanger des souvenirs le concernant.

Je regrette, j’ai toujours regretté, de ne pas avoir fait plus tôt cette démarche mais je ne regrette pas, je ne regretterai jamais de la faire maintenant.

J’espère vraiment aboutir un jour dans mes recherches.

Mon cher ami Jo, je ne dispose pour rechercher ta famille, tes connaissances, que de très peu de renseignements. Malheureusement pour moi, une personne mal intentionnée a détruit tous mes souvenirs de cette période passée sous les drapeaux. Il ne me reste que mon album photos.

Presque 50 ans se sont écoulés, tu aurais, à l’heure où j’écris ces lignes, 70 ans. Je ne dispose plus de nos correspondances, je n’ai plus les coordonnées de ta femme, je ne suis plus très sûr du nom de la ville dans laquelle tu résidais, je me souviens seulement du département, le Morbihan. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, tu exerçais le métier d’ostréiculteur et tu es décédé en mer alors que tu accomplissais ton activité professionnelle mais………..je ne suis sûr de rien tellement le temps a passé sur mes souvenirs. 

En lisant mon épopée en Algérie, vous saurez tout quant à ce qui s’est passé depuis le jour où j’ai écrit ces lignes  pour vous présenter mon ami Le Clanche Joseph (mon frère) et vous comprendrez mieux pourquoi j’ai pu apporter quelques rectifications à cette page, prénom, ville, métier. 

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Pour toi Jo, le petit poème de mon amie Claudie 

 

Mais que dire des parents dans l’attente du retour de l’enfant,

Quand, au bruit de ses pas, ils avancent le cœur encore battant.

Que penser de celui qui accomplit des prouesses à son destin,

Où du pêcheur qui risque sa vie avec les éléments marins.

Elle peut être trop courte l’attente du baiser de l’aimé.

Mais bien trop rapide quand celui-ci disparaît emporté.

Il avait un attachement naturel aux marées,

Un amour dans la vie en bienveillance disposée.

L’art de cultiver les coquillages pour les fêtes,

Offrant mille souvenirs au cœur pour des journées parfaites.

 

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Merci de votre visite

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N’oubliez pas de laisser

vos commentaires.

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Les pages qui suivent 

sont celles de mon épopée en Algérie.

Dans l’ordre :

Mes classes à Montpellier,

Mon séjour en Algérie (1ère partie),

Suite et fin de mon séjour en Algérie. 

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Un commentaire »

  1. refletdunevie dit :

    je t aime de tous mon coeur tu es le meilleur des papa au monde ta fille lea qui t aime du font de son coeur

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