Algeriede1959a1961 – 1/18 RA – Paul Robert – Orléansville

6 – J’ai retrouvé la famille de mon ami Jo

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J’ai retrouvé la famille de mon ami Jo

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Vous conviendrez avec moi que ce titre est très évocateur,

saisissant, troublant devrais-je dire.

Si vous vous souvenez de la page que j’ai écrit à l’intention de mon ami Jo, vous comprendrez pourquoi, j’avais pensé, qu’essayer de retrouver sa famille était chose irréalisable. Et pourtant, je sais maintenant que rien n’est impossible à ceux qui persévèrent. En effet, le hasard m’a peut-être aider mais toujours est-il qu’après des années recherche j’ai enfin retrouvé, plus de 50 ans après, ses sœurs et son frère.

Apaisement enfin, après tant d’années ! Cette découverte est  tellement appréciable. J’avais tant écrit, tant cherché durant des semaines, des mois et même des années, que cet aboutissement est une fin qui annonce un commencement. Quelle satisfaction !

Voici le récit de ces retrouvailles.

En effet, j’ai retrouvé les sœurs et le frère de mon ami Jo, ses parents sont décédés il y a bien longtemps. Je vais vous conter l’histoire de ce souvenir passionnant. Je suis allez de surprise en surprise. Vous vous souvenez sans doute du début. C’est Jean Mouton qui, le premier me parle de Jo qu’il a bien connu durant son séjour à Paul Robert. C’est lui qui me communique le nom de son village, Kerguinoret, sur la commune de Crach dans le Morbihan. Je me souvenais du nom du Département mais j’avais oublié le nom du village. Je ne pouvais pas avancer avec si peu de renseignements. Alors, nanti de cette nouvelle information, j’ai pris l’annuaire électronique et j’ai trouvé un «Le Clanche», un seul, une seule devrais-je dire car il s’agissait d’une dame. Je téléphone en fin d’après midi, et j’ai la surprise, l’immense joie et le grand bonheur d’entendre la belle-sœur de mon ami Joseph. La suite vous la connaissez, elle me confie le numéro de téléphone de la sœur aînée de Joseph que j’appelle sans plus attendre. Elle me renseigne sur les circonstances de sa mort et j’apprends que Jo était ostréiculteur à La Trinité sur Mer. Je ne m’étendrais pas davantage sur ce souvenir que vous avez pu lire sur les pages 3 et 4 de ce blog.

Mais ce que vous ignorez encore, c’est qu’il y a eu une suite.

C’était le 3 Août 2010, mon cœur battait la chamade tellement l’émotion était grande. Ce jour là, j’ai enfin rencontré le frère et les sœurs de mon ami Jo.

Enfin, parce que je correspondais depuis quelques mois avec Thérèse (l’aînée des trois soeurs) et que nous avions en projet d’aller vers une éventuelle rencontre si l’occasion pouvait un jour se présenter.

L’opportunité qui venait de m’être proposée était trop belle pour que je ne la saisisse pas. 

On m’offrit la possibilité d’accompagner des enfants en colonie de vacances à Guipry à quelques kilomètres de Rennes.

La Bretagne et les bretons m’ouvraient les bras pour la première fois. Comment aurais-je pu refuser une si belle occasion, c’était à ne pas y croire. 

J’accepte aussitôt et j’entre en contact avec Thérèse pour lui annoncer la bonne nouvelle.

Elle prévient très vite son frère et ses sœurs et ils décident ensemble d’un lieu de rendez vous facile pour tous.

C’est dans la ville de Vannes que nous devons nous retrouver.

Mes préparatifs pour ce voyage sortent un peu de l’ordinaire puisque ce soir, je rencontrerai pour la première fois la famille de Jo. Comme on dit chez nous, «le temps fait se réaliser toute chose quand on sait être patient» et j’ai su l’être.

Je fais à grande allure (le temps m’est compté) les boutiques de la ville pour essayer d’offrir à mes hôtes quelques petits souvenirs reconnus comme étant significatifs de notre région, de notre département, de notre ville et en prime, les deux spécialités de la ville. La Brandade de Morue et les Croquants de la Maison Villaret, la carte postale des Arènes de Nîmes et la belle Cigale pour rappeler la Provence et nôtre Accent Chantant comme ils le disent si bien.

Il est 20 heures lorsque j’arrive en gare de Vannes. Je cherche un groupe de cinq personnes, c’est l’information que Thérèse m’a donnée, ils doivent tous être là pour m’accueillir. Que d’honneur, dites donc ! Malgré mon obstination à chercher à droite, à gauche, devant et parfois même derrière au cas où ayant passé trop vite, le groupe me suivrait, je ne vois personne et chemin faisant, je me retrouve à l’extérieur face à la ville. 

Là, je scrute la sortie des derniers voyageurs et j’aperçois deux dames dans l’angle d’une porte donnant accès au hall d’entrée. Visiblement, elles cherchent. Je viens de passé tout prêt et elles ne m’ont pas remarqué. J’ai comme l’impression qu’il s’agit de Thérèse. Je sors mon portable et je compose son numéro. Quelques instants plus tard, j’entends la sonnerie et je vois Thérèse qui prend son mobile pour répondre à mon appel. Je me déconnecte aussitôt et je m’avance pour les surprendre.

«Tel est prit qui croyait prendre».  «Le rat et l’huître». Fable de Jean de La Fontaine. 

Thérèse est venue avec sa sœur et sa  belle-sœur, en précurseur si j’ose dire.  Nous nous présentons réciproquement et échangeons quelques mots de bienvenue comme il se doit. Une deuxième soeur de Jo nous rejoint après avoir garé son véhicule. Je les informe que je vais à l’hôtel «Le Richemont» situé face à la gare prendre possession de ma chambre pour ressortir aussitôt. Elles m’attendent sagement sur le trottoir.

Lorsque je réapparais, mon appareil photo à la main, j’ai la ferme intention d’immortaliser cette première rencontre à tout jamais. Thérèse, sa sœur et sa belle-sœur accèdent avec gentillesse à ma demande.

Famille de Jo

A gauche l’épouse du frère de Jo, je suis entre ses deux sœurs. 

Nous voilà tous les quatre réunis devant l’Hôtel Le Richemont face à la gare SNCF de Vannes. C’est le premier souvenir que la famille de Jo vient de m’offrir. Nous partons vers le centre de la ville rejoindre le petit groupe manquant.  

Quelques minutes suffisent pour aller vers le petit restaurant situé dans une rue piétonne où nous décidons de passer la soirée. Là, je fais la connaissance de la troisième sœur de Jo et de son frère.  

Famille de Jo 3

Au restaurant, le frère de Jo est à mes côtés avec son épouse.

Face à nous, les trois soeurs de Jo.

Nous voilà réunis au restaurant où nous passerons une soirée extraordinaire faite de révélations que je leur apporte sur leur frère Joseph. Ils sont heureux, ils m’écoutent avec une très grande attention, ils sont suspendus à mes lèvres, je le lis dans leurs yeux enflammés et tendres, ils sont tous tellement émus. Personne avant ne leur avait donné des nouvelles de leur frère, aucun d’entre eux n’avait connu sa vie en Algérie. Les questions fusent de tous côtés, je ne sais à qui répondre. Je fais de mon mieux pour leur faire connaître quelle fut la vie de Jo à Paul Robert. Je leur parle de son travail, de notre amitié, de nos sorties et petit à petit, ils en viennent à me dévoiler ce qu’ils savent de leur frère. J’apprends qu’il été ostréiculteur et qu’il est mort accidentellement alors qu’il exerçait son métier.  

Que dire de plus si ce n’est que j’ai beaucoup apprécié cette émouvante rencontre qui m’a beaucoup touchée.

Le 26 juillet 2015, je recevais le commentaire ci-dessous.

J’ai eu depuis plusieurs échanges écrits et téléphoniques avec Lise Le Clanche, nous nous sommes promis de garder le contact.

email : auxgalettesdantan@yahoo.fr

Bonjour,

Votre blog est bien sympathique…et nostalgique.

Je suis de la famille de Joseph Le Clanche, c’était l’oncle de mon père…. et le village s’appelle Le Bono, juste à côté de Auray…

J’espère que mon petit message vous satisfera….bonne continuation et au plaisir…

Lise Le Clanche

Lise Le Clanche

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