6 bis – Monographie de Madame Marguerite Broche

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Ce blog serait incomplet

si je ne vous faisais pas, ici,

 découvrir Madame Marguerite Broche.

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Ancienne résidente de Paul Robert,

elle a écrit par amour pour son village,

une Monographie, ô combien complète,

sur Paul Robert et sa région de 1910 à 1962.

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 1910 étant la date de création du village,

1962 celle de son départ.

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20 ans après,

c’était au mois de décembre 1982,

elle écrivait dans un moment de nostalgie*,

un poème que je me permets de partager avec vous.

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Aucun titre n’a été donné à cette poésie et si nous l’appelions

« Nostalgie ».

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Depuis que nous avons laissé

Le village de notre enfance

Vingt années ont passé

Pleines d’images et de souvenance.

Une partie de nous-mêmes

Ne l’a jamais quitté :

Amitiés, joies et peines,

Rien ne pourra s’effacer.

Pour tous ceux qui l’ont créé,

Pour tous ceux qui sont partis,

Pour tous ceux qui ont peiné,

PAUL-ROBERT, ici, revit !

                                                                                      Marguerite Broche

*Nostagie : Tristesse et état de langueur causés par l’éloignement du pays natal : mal du pays. 

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Madame Broche, avec une très grande modestie, aime à dire, que ses amis ont participé à la confection de cette Monographie et que sans leur aide, elle n’aurait pu être réalisée.

Son humilité l’a conduite à écrire quelques lignes à la fin de cet ouvrage pour témoigner à toutes et tous, sa reconnaissance.

Prenez ici connaissance de ses conclusions :

          Cet ouvrage est terminé ; il est votre oeuvre car chacun de vous y a coopéré … Certains n’y ont pas participé, peut-être par négligence ou par pudeur, ou simplement par indifférence ou nostalgie … C’est vraiment dommage car cette monographie en aurait été plus riche, plus vivante !

          Tous ces souvenirs qui se pressent, se multiplient, prouvent que notre vie, là-bas, était bien remplie !

       Certes, les styles en sont variés car, selon la personnalité de chacun on y retrouve la verdeur et la truculence de Rabelais, l’amour de la « petite patrie » de Du Bellay, la verve piquante de Montesquieu, la critique spirituelle de Voltaire, l’amour de la nature de Rousseau, la mélancolie et la nostalgie de Lamartine, et, plus proche de nous, le pittoresque et la sensibilité de Pagnol, tout cela dans un joyeux mélange de temps qui montre que, dans nos souvenirs, le passé et le présent se rejoignent et se confondent !

       Alors, oublions les imperfections et ne voyons, dans cet ouvrage, que le témoignage d’une vie besogneuse toute simple, dans un pays où chacun a laissé une part de son cœur et de sa jeunesse.

                                                                                                                                        Madame Broche

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Comme Alexandre Dumas, auquel Madame Broche ne fait pas référence, ne rêvait-elle pas de poésie et de théâtre en écrivant cet ouvrage passionnant. Paul Mc Cartney disait « C’est en rêvant que j’ai composé YESTERDAY. Au réveil, tout était là, une chanson complète. Je ne pouvais pas y croire ».

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Pas moins de 140 pages nous projettent dans un univers plein de souvenirs tous aussi passionnants les uns que les autres. On ne se lasse pas de cette lecture variée et on comprend très vite le long travail que doit engendrer de telles recherches. Dès les premières pages nous sommes propulsés vers le village de Paul Robert et sa situation géographique. On découvre ensuite les environs : Renault, Rabelais, Aîn-Serdoun, Le Gelta pour ne parler que des communes les plus proches.

Ceux qui aiment l’histoire seront heureux de lire un historique sur les agglomérations antiques.

Viennent ensuite les nombreux témoignages des habitants de Paul Robert qui relatent avec beaucoup de précision leur vécu dans ce village des premiers temps à … 1962.

On y trouve un commentaire sur la création de l’église en 1911 ainsi que l’histoire des travaux des champs et des vignobles qui conduisirent à la réputation des grands vins de Paul Robert. Le village, petit à petit s’organise, crée ses écoles, son marché.

Vous comprendrez que 140 pages ne se racontent pas en quelques lignes. Vous n’avez ici qu’un tout petit aperçu de ce que fut Paul Robert mais à la lecture de cette belle histoire, on peut comprendre quelle fut leur tristesse le jour du départ.

Mais si votre curiosité vous appelle à plus de détails sur Paul Robert et le Haut Dahra, cliquez sur le lien ci-dessous, une lecture plus complète vous attend.

http://orleansville.free.fr/03%20nos%20villes%20et%20villages/paul%20robert/paulroberttextes2.html

Bravo Madame, vous avez fait un travail colossal. Je suis émerveillé par cette activité que vous avez déployée avec autant de précision et d’authenticité.

Je vous adresse toutes mes félicitations.

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Je vous remercie de votre visite

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vos commentaires ci-dessous

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Vous pouvez aller lire la page 2

que j’ai consacrée à Mon ami Jo

à qui je dédie ce blog.

Arrive ensuite mon épopée en Algérie.

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